« Et si jamais ton cœur venait à pleurer, laisse la vie y couler ... Sache que dans tes yeux ainsi éclaircis, l'on verra ton âme qui sourit! » ~ Jyotananda

NOTE d'ambiance : à chaque page, un accompagnaimant musical se propose pour vous inciter à un rythme de lecture, à écouter les vibrations entre les mots, à goûter en même temps le dedans, l'enveloppant, l'inspirant ... « notre » moment d'intimité. Ici, ton âme n'est jamais seule!

vendredi 21 avril 2017

CICATRISER synonyme de GUÉRIR !

Et le processus de cicatrisation passe par :

1. RECONNAÎTRE que l’on est blessée, blessé
Peu importe qui ou comment l’on a été blessée (une situation, une autre personne ou soi-même), volontairement ou pas, physiquement ou affectivement … il faut accueillir et reconnaître la blessure, sans honte et avec amour, pour pouvoir se soigner et guérir car cela est en notre pouvoir et notre responsabilité!

2. Avoir le COURAGE d’EXPOSER sa cicatrice à la LUMIÈRE, à l’AMOUR
Que la blessure soit intérieure affectant notre cœur ou encore sensible sur notre corps, vient un moment où, pour permettre la cicatrisation (guérison) complète, après avoir soigné avec tous les baumes possibles… il nous faut, avec courage malgré la vulnérabilité, exposer notre cicatrice à la lumière. 

De même, que nous demeurons responsable d’être vigilant et vigilante pendant cette exposition, reconnaissant notre zone sensible avec bienveillance. Ce n’est pas le devoir des autres de faire attention à nous et encore moins de deviner que nous sommes vulnérables, surtout si nous ne le faisons pas nous-même. Le courage et l’humilité ce n’est pas de faire comme si on était pas blessé, mais bien de prendre soin de soi et de demander de l’aide si nous en avons besoin, en tout temps et surtout le temps où l’on doit exposer sa blessure, sa vulnérabilité et sa sensibilité.

Cicatriser, pour le corps ou le cœur, veut dire « apaiser la douleur et refermer la plaie. »  Cela veut dire d’aller jusqu’au bout du processus de guérison, de pardonner (qui ou quoi que l’on tienne responsable de cette blessure), de ne pas s’abandonner ou s’infliger davantage de souffrance en ne prenant pas soin de la cicatrice pour qu’elle se referme naturellaimant en l’exposant à la lumière et l’air ambiant, sans s’infecter de l’intérieur ou de l’extérieur.

Et je vous partage, bien humblaimant, que lorsque j’étais enfant, j’éprouvais un malin plaisir à arracher mes "gales" (au Québec on nomme ainsi le tissu cicatriciel primaire) ou tout bout de peau morte jusqu’à la zone encore à vif. Et je pouvais remettre cela, deux, trois, quatre ou cinq fois avant de laisser la plaie guérir d’elle-même. Je n’ai pourtant jamais été masochiste ou aimé souffrir physiquement, au contraire. Mais bon, pourquoi aimais-je cette sensation physique de déclencher la douleur? Je crois que je découvrais, bien maladroitement, le pouvoir que je pouvais avoir sur mon corps, ma liberté de choisir comment je peux et veux guérir quand je suis blessée, comment je réagis quand j’ai mal et surtout que je peux me faire mal moi-même.

Ainsi, je prenais conscience de :  "Quand je suis blessée, est-ce que je fais alors ce qui est le mieux pour moi?" Et j’ai mis bien bien du temps à comprendre, longtemps après avoir arrêté d’arracher les tissus cicatriciels primaires « visibles », j’ai continué à nier les blessures au cœur, à faire comme si je n’étais pas blessée, à porter le masque de l’insensibilité, voulant faire croire (car croyant moi-même) que je disposais d’une réelle force intérieure … un peu comme si je renonçais à de vraies intentions bienveillantes, à recevoir une attention pleine d’amour - et les soins concrets - plutôt que de risquer de perdre l’appréciation de l’autre (que je considérais à tort comme une marque d’amour) pour la fausse force que je démontrais face à toute forme de douleur. 

En terminant, peut-être nous rappeler que le soleil, que la lumière intérieure, c’est … l’amour! 
Oui, l’AMOUR est le baume essentiel pour toute blessure et ses séquelles intérieures, car il y en a toujours. Et l’arbre est un grand maître dans cet art de la cicatrisation naturelle, inspirons-nous en si nécessaire.
 ~ © Jyotananda Sathyam​




Aucun commentaire:

Publier un commentaire